Quand l'annonce du coup d'Etat parvint à Aiguillon,
la réaction de la population fut vive. Le 4 décembre,
deux cents hommes se rassemblèrent devant la Mairie. Le maire,
M. de Massonneau et le commandant Urbain Duburgua distribuèrent
des fusils et des munitions aux "bons citoyens" pour maintenir
l'ordre face à ceux qu'il appelait "les factieux"
[Le texte de Caubet manque de précision : lesquels étaient
les républicains ?] La répression ne tarda pas à
sévir ; parmi les républicains arrêtés
il y avait 24 aiguillonnais. Les prisonniers furent conduits au fort
de Blaye en bateau pour y être jugés et condamnés
à la déportation à Cayenne ou en Algérie.
M. Dayres, instituteur aiguillonnais mourut en captivité à
Oran et l'aubergiste aiguillonnais Larribeau mourut de même
près d'Oran.
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