FERNAND SABATTÉ (1874-1940)
(Page mise à jour le 25 septembre 2022)
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Au verso, lettre de la mère de Fernand Sabatté
adressée à la mère de Raoul Dastrac.

Merci, chère Madame, de vos souhaits affectueux.
Recevez les nôtres bien sincères de meilleure santé et de succès pour votre cher fils.
M. Sabatté
Carte postale, Portrait de l'artiste, crédit Michel Trilla, Aiguillon

Biographie
(d'après l'article d'Alain Paraillous dans la Revue de l'Agenais d'Avril-Juin 1984
et les documents de M. Guy Peuch de Chamigny)

14 mai 1874 : naissance à Aiguillon, Lot et Garonne
1880 : la mère et l'enfant partent à Bordeaux après la désunion des parents
18?? : Ecole de Beaux Arts de Bordeaux
1893 : Ecole des Beaux Arts de Paris dans l'atelier de Gustave Moreau
Peu avant 1900 : acquisition d'un manoir à Chamigny où il venait se détendre avec sa mère et sa grand-mère


Le manoir de Chamigny

1900 : Grand Prix de Rome pour le tableau Un Spartiate et l'Ilote.
1902 : il demeure à la Villa Médicis à Rome.
22 avril 1902 : décès de sa grand-mère Jeanne Beaupied à Chamigny, née à Sainte-Bazeille (L.-et-G.) le 12 avril 1826.
Peu après 1902 : il fait construire sur ses terres, à Chamigny, la Chapelle Notre-Dame des Beaux-Arts pour recevoir la dépouille de sa grand-mère et plus tard celle de sa mère puis la sienne.
1906 : il fonde l'Association des Anciens Elèves de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris.
1914-1918 : la guerre, Croix de Guerre et Légion d'Honneur.
1926-1929 : professeur de peinture à l'Ecole des Beaux Arts de Lille.
1929 : il fonde la revue bimestrielle L'Art.

19?? : professeur de peinture à l'Ecole des Beaux Arts de Paris.


Fernand Sabatté, sa mère et ses élèves des Beaux-Arts à Chamigny en 1935

22 octobre 1935 : entrée à l'Institut

1940 : mort accidentellement, fauché par un camion allemand, à Chamigny près de Meaux, en Seine et Marne. Peu après, sa mère décède. Ils sont enterrés dans la Chapelle Notre-dame des Beaux-Arts.
Fernand Sabatté a légué sa propriété de Chamigny aux Sœurs de la Charité de Montmartre, rue Caulaincourt à Paris qui y ont longtemps organisé des colonies de vacances jusqu'en 1965.
Ensuite, les religieuses n'ont plus entretenu la propriété et l'ont vendue ; la chapelle a été vandalisée et la municipalité a fait transférer les trois corps au cimetière de la commune et récupéré le buste en bronze conservé à la mairie..

La chapelle Notre-Dame des beaux-Arts
Le buste en bronze
La pierre tombale de le chapelle

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Galerie

Un spartiate montre à ses fils un ilote ivre, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts

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Ma grand-mère, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

Intérieur de Saint Germain des Prés,
Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

Nu à la toilette

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Église abandonnée, collection particulière
Le clocher de Chamigny, pochade, collection particulière

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Nous! anciens élèves qui sommes aux armées, en reviennent ou attendent d'y retourner, envoyons
à nos jeunes camarades avec l'accolade traditionnelle, tous nos vœux et le meilleur de notre cœur.
Vive l'Ecole! Vive les Arts! Vive la France notre Patrie!
Le secrétaire Général
Fernand Sabatté

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