Cette chapelle est située
sur la rive droite du Lot, dominée par le Pech de Berre, à
proximité de la route d'Aiguillon à Clairac.
Selon Alain
Paraillous (Revue de l'Agenais d'Avril-juin 2009) : l'église
se trouve sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine, comme
l'attestent les sousbassements en petit appareil et les nombreuses
amorces de murs gallo-romains ainsi que les épaisses tuiles
à rebord trouvées par le fossoteur dans le cimetière
; un trésor de milliers de monnaies de bronze du IIIème
siècle a été découvert à proximité
en 1859 par des ouvriers travaillant à la digue de Pélagat
; ce trésor aurait pu être caché au moment de
l'arrivée des envahisseurs Goths dans la région. Le
toponyme de Pélagat pourrait dériver de Pélagie,
épouse du général romain Aetius, fille d'Alaric
1er, roi des Wisigoths.
Les bases de l'église
ont été datées du 12è siècle ;
la nef et le chevet sont plus tardifs (17è ou 18è siècle)
; le porche et la sacristie sont plus récents.
L'intérieur est décoré
de nombreuses peintures
murales et inscriptions réalisées en 1875 par
le peintre Quérillac (1)
lors de la restauration de la chapelle et quatre vitraux occupent
les murs Nord et Sud.
(1) Jean-Bertrand Quérillac né à Toulouse en
1828, d'origine modeste, il devint peintre sur porcelaine. Devenu
veuf en 1857, il se remaria avec Elisabeth Lacombe d'Aiguillon et
vécut avec elle rue Gambetta jusqu'à sa mort en 1893.